Partager Posté(e) 15 août 2020 Au bout de la rue, il y avait un drôle de réverbère ; blafard et triste. Sur le bord du trottoir sale que d'eau, que d'eau ! Les caniveaux coulaient à gros sanglots - je me disais : quel gaspillage ! - Au bout du chemin, dans la poudre du désert, d'aucuns avaient soif et les plantes mouraient en plein été, quand l'eau se fait rare. Tout au bout du monde, sur une île déserte, il n'y avait ni lumière ni caniveaux, mais que d'eau, que d'eau ! Quand l'Amour, sur son esquif, après tant de voyages, reviendra nous donner à boire, peut-être y aura-t-il des couchers de soleil où nous prosterner, entre deux eaux, à la lueur des réverbères ou du soleil berbère, dans les caniveaux de connivence où les eaux sales se déversent ... Pour l'instant, à bout de souffle et de force, l'Amour dérive encore. Il attend, sans doute, de trouver une eau assez profonde où jeter son ancre ... (J.E. Août 2020 - histoire courte) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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