Posté(e) 12 juillet 2018 O femme de feu aux yeux khôlés de braise, Tu me séduis un soir dans des parfums d'Orient, Tes mots d'amour ardents furent la genèse En mon cœur douloureux et brûlant. O femme de feu dans tes rouges atours, Je ne sus jamais quel était ton secret ; Tes silences comme tes murmures d'amour Ont envahi mon être prisonnier à jamais. Il eût fallu fuir que je ne l'aurais pu, Comme pétrifié par ton corps d'albâtre ; Tes cheveux en flammes sur ma peau nue Brûlaient mes yeux, tel le feu, dans l'âtre. Un jour je ne vis plus que des cendres O femme de feu, où t'es-tu donc enfuie ? Mon cœur devenu froid ne sut comprendre Mais ton parfum resta en mon âme enfoui.
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