Posté(e) 11 juillet 2018 Le front collé au ciel l'astre comme une source ombre - lumière noir et blanc paupières toujours baisséesaveuglées, détournées sous les pupilles le même fil rouge frôle les rails de l'invisible si près du sol la main sur le feu d'une pente enneigéecompte les gestes automatiquesd'une horloge en fin de courseJ'attends le murmure des vents puis l'or du soir qui étincelle ivre de soleil c'est ainsi que je regarde le manège des ombres qui s'allongent lèvres closesce grand miroir ne change pas immuable et secret enfile ses vieux habits de cendrepour un dernier tour 4
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