Lumière

mon regard t'obéit

un désir pareil à l'aube

à la jeunesse d'une saison

 

Aux alentours de l'automne

présence de ta solitude

tu viens à ma rencontre

pour ouvrir un espace de tiédeur

 

Du bout des doigts

tu habilles les arbres

même le vent consent à ta transparence

 

En toute innocence

tu crées le silence

pour le discours des oiseaux

 

Il me semble qu'un jour

je marcherai sur les nuages

Un lent crescendo tout au long de la lecture puis cette dernière strophe qui vient clore votre poème d'une bien belle façon.

Merci pour cette lecture Eau de brume.

Alors là ! Les mots me manquent... Trop beau !

Modifié 5 novembre 20187 a par Invité

Il se dégage de ce poème une grande douceur ;  agréable à lire, sans artifice. Oui, peut-être l'impression de marcher sur un nuage ... 

Lumières automnales pétillantes de douceur et de songes.

il y a 59 minutes, Eau de brume a dit :

Du bout des doigts

tu habilles les arbres

Une écriture qui va bien avec ce qu'évoque votre pseudo, bienvenue @Eau de brume 🙂

@Eau de brume

Il y a 2 heures, Eau de brume a dit :

tu viens à ma rencontre

pour ouvrir un espace de tiédeur

J'ai aimé la sensibilité qui transpire dans ce poème... et j'ai été particulièrement touché par les deux vers ci-dessus.

Merci à vous tous ! Vos réactions me touchent et,pour citer Yguemart,c'est vous qui venez à ma rencontre, pour créer un espace de poésie.