Partager Posté(e) 30 septembre 2018 Tous sont morts jeunes. Je les aimais Je les aime ! Dois-je les plaindre ? Dois-je les envier ? La vieillesse leur fut épargnée. La vieillesse ! Désolant cortège de douleurs, De souffrances Physiques et morales. Insolite temps de l'existence. Voile effrayant Qui se pose sur toutes choses, Les amitiés, Les amours. J'aimerais disparaître. Sans trace ! Revenir au ventre de ma mère, Avant le commencement. Le soleil n'est plus cette chaleur Lumineuse et douce. Il me brûle, M'aveugle Le froid me saisit, Me paralyse. La pluie : Des barreaux de prison Qui m'enferment Dans mon ennui. Tout est souillé, Terne et gris. Les décors de ma jeunesse S'estompent, Se désenchantent. Les amis d'hier glissent, L'un après l'autre Dans un néant où, Désespérément J'attends d'entrer. Mon corps pressent Sa destruction. Mon âme attend Sa délivrance. Ce temps n'est plus la vie ! Comment, Pourquoi, Vivre aussi longtemps ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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