Posté(e) 26 septembre 20186 a comment_5607 Je cueillis une fleur, elle était en bouton. Par son parfum, longtemps elle m'enivra. Je cueillis une rose et c'était un chardon. En glissant de ma main, elle me déchira. Toujours je me souviens de ses heures de tendresse Où ses épines mêmes étaient une caresse. Quittant notre jardin devait-elle se faner ? Et la rose a flétri et le chardon est né. Toute chose ici-bas à la loi est soumise. Rien ne peut exister sans cette dualité. Pour caresser la rose, le chardon pour blesser. Une rose a fleuri, une rose a passé, Une rose a laissée dans un jardin secret Ses plus suaves parfums, ses plus ardents reflets. Et puis la rose est morte, sous terre et pierres couchée Une étrange fragrance entoure son tombeau. Au parfum du passé, je viens m'y enivrer.
Posté(e) 26 septembre 20186 a Administrateur comment_5623 Oui, comme le dit @Lilas ,une douce mélancolie se dégage de vos lignes. Attention par contre à vos accords : Il y a 5 heures, Zanoni a dit : Une rose a laissée dans un jardin secret Il y a 5 heures, Zanoni a dit : Et puis la rose est morte, sous terre et pierres couchées
Posté(e) 26 septembre 20186 a Semeur d’échos comment_5630 Bonjour Zanoni et bienvenue parmi nous avec ce poème très agréable à lire.