« Approcher l’insaisissable qui se donne en se retirant, qui saisit la profondeur désarmée du désir par la délicatesse de son absence. Puisqu’on ne peut atteindre que le retiré, comprendre que l’insensé qui ne veut ni prendre, ni être pris, alors qu’il enveloppe notre propre secret de la douceur de son éloignement, plus intime que l’étreinte la plus tendre. Ainsi devance-t-il toujours chaque espérance pour se faire presque oublier, océan amoureux de la dernière des gouttes d’eau. » Jean Mambrino

Récit poétique d'une descente aux enfers, imprégné du manque d'espoir, de tristesse et de violence.

Recueil de poèmes qui dessinent les mille visages du monde et ses métamorphoses. Prix de création Nathan Katz 2005.

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Cette danse improvise le jeu sacré semblable à une marche divinement légère au sein des flammes où le corps se transfigure en feu qui ruisselle, pour remplir la nouvelle chair d'une rosée plus fraîche que l'haleine soufflant des rives de l'éternité. Jean Mambrino.

J. Mambrino raconte ses bonheurs de lecteur et rend hommage à une vingtaine d'écrivains du XXe siècle : Proust, Duras, Canetti, Strindberg, etc.

In his own poems, Jean Mambrino, a French Jesuit poet ... stands firmly in Shakespeare's tradition of gentle wisdom...Mambrino muses on nature, stars, children, family and the interrelationship of just about everything. ...tranquility epitomizes Mambrino's tone. His is a rich, modernist art of image and implication, with gentle images, vivid yet never assertive.--America.

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De Rilke à Julien Green, de Michaux à Kafka, de René Char à Henry Miller, de Bradbury à Borges, de Pa Kin à Kawabata, de Duras à Lagerlöf, un tour d'horizon de ce siècle, une promenade flâneuse à travers la forêt des livres et des songes. Trente années des chroniques littéraires de Mambrino, qui évoque les livres qu'il aime, en poète et non en critique.