J'aurai voulu faire des rêves

Remplis de joie, et sans tourments,

Me retrouver au pays d'Eve

Pour en jouir éternellement.

J'aurai aimé faire ce songe

Qui nous conduit au nirvana

Loin de ces mondes de mensonge

Grands pourvoyeurs de gomina.

J'aurai voulu, vois-tu ma belle,

Sans peur aller sur les chemins

Comme ces enfants ribambelle

Cueillir des lys ou des jasmins.

J'aurai voulu prés de ton corps

M'enivrer de tous ses arômes

Pour feindre d'oublier encor

A ce que désormais nous sommes.

J'aurai espérer de beaux rêves,

Comme tu le sais ma tendre amie,

Mais nos jours s'écoulent sans trêve

Et je ne somnole qu'à demi.

De beaux quatrains sur l'amour, ses aspirations les plus élevées... comme ses regrets les plus profonds.

Une somnolence à demi ... une somnolence réflexive où se tissent les fils de la pensée et du rêve sur la toile de l'amour, @Ashem

Un poème méditatif et profond, que d'émotion, également, j'ai beaucoup aimé ces beaux vers !

Un constat au futur antérieur détrompé par la chute, qui incite à relire en permutant avec le conditionnel du regret.

Beaucoup de douceur dans votre poème avec une mélancolie presque résignée.

Vous m'êtes réconfort, vous m'êtes bienfaisance

Vous m'êtes, amis poètes, plus que réjouissance

Par vos petites phrases qui m'emplissent d'émoi

Et me font rechercher au plus profond de moi.

Vos textes je les parcours et je les apprécie

Ils me chatouillent l'âme et m'inspirent aussi

C'est là un bien commun précieux et ouvragé

Qu'à l'Ombre de nos vers nous pouvons partager.