Il devait être rance. Henriette Dumans l’avait offert à Harry Lempoté, un jeune maladroit qui croyait que la vie se réussissait comme ça, à coups de baguette magique, alors que la sienne était un bout de bois qu’un sourcier sourcilleux et rogue  lui avait donné et qu’il appelait sa « queue fourchue », ce qui faisait pouffer les pouffes du quartier, ces mégères, de vraies harpies, sauf une, harpiste qui jouait de la harpe gaélique et qui, nonobstant obstinément si gentille, avait été confendu par erreur avec les autres, mais heureusement, Esther Nuement, qui d’abord lui avait battu froid et, même, était prête à la tuer froidement, l’avait prise sous son aile et hébergée, dans les pièces les mieux éclairées de son château et alors là « chapeau ! » avait dit leur ami basque (qui finit pendu, car on se pend chez les Basques), Bébert Obéret, lequel a frémi depuis le début de cette histoire – et il est bien le seul – à la seule idée de la seule issue, sortez-moi de cette invasion adjectivale monomaniaque, a crié quelqu’un, un lecteur exaspéré ou noyé, sans doute, eh bien c’est fait, de quoi se plaint-on, mais qui est-ce qui crie comme ça : « Monsieur, Monsieur » - quoi qu’est-ce ? – Vous avez oublié votre point… - Mon poing, maraud ? – Votre point final, Monsieur » - Oh, ce n’est que ça et vous vous êtes mis en nage pour me l’apporter, regardez ce que j’en fais.

Modifié 4 juillet4 juil. par Thy Jeanin

Un thème original, un récit amusant aux personnages pleins de vie, une chute réussie !

Il y a 20 heures, Thy Jeanin a écrit :

Vous avez oublié votre point… -

Oh que oui !

une tirade vive et complexe d'un seul tenant qui se termine....sur rien

Des phrases courtes, mon cher ami, des phrases courtes !

( combien de fois l'ai-je répétée celle-la; , sauf qu'elles étaient involontaires, les autres ! )

Modifié 5 juillet5 juil. par Diane

J’étais, pour ma part, pendu à vos lèvres, @Thy Jeanin , et ce point final m’outra.

Exaspéré, non, mais noyé, sûrement; comme l'a voulu l'auteur d'ailleurs. J'ai noté les jeux de mots, mais je n'arrive pas à comprendre cette allusion aux Basques ("car on se pend chez les Basques"). Y a-t-il une astuce, et laquelle ?

Juste une allusion à l'expression populaire périmée: être pendu aux basques de quelqu'un (c'est-à-dire accroché aux pans de ses vêtements, image pour dire qu'on le harcèle).

Le 04/07/2025 à 19:33, Thy Jeanin a écrit :

a crié quelqu’un, un lecteur exaspéré ou noyé,

il se peut, en effet, quand on s'adonne à de tels jeux de mots, qu'il y en ait un ! Mais pense à tous les autres, cher @Thy Jeanin ... et continue s'il te plaît ! 🤭