Quand palpite le volcan

S'éclaboussant de sa lave

Je croirais voir un cœur quand

C'est une bouche qui bave

 

J'hésite en son sommet quand

Je retrouve mes entraves

Quand palpite le volcan

S'éclaboussant de sa lave

 

Je suis seul et bien plus hâve

Que jamais mais redescends

Toujours aussi lâche et cave

Et je m'en vais d'un pas lent

Quand palpite le volcan

S'éclaboussant de sa lave

Modifié 12 mars12 mars par Rigault

Une métaphore rendant le volcan si humain, @Rigault Joli rondeau.

Le récit d'un échec et d'une déconvenue !

 

Des vers poignants, une confidence imagée mais sans voile !

Des images qui suggèrent la vie et l’animé là où il n’y a que matière minérale et lois physiques. Le cercle ardent du cratère  crache son sang de feu tandis que le poète, exsangue après les épreuves, contient sa colère intérieure et s'enferme dans le renoncement.

Joli 😊

Modifié 12 mars12 mars par Lina

S'agit-il du volcan expulsant sa lave ou de la bouche éructant sa colère. Les deux sans doute.

La forme ancienne ici trouve un renouveau et une puissance inattendue. Avec le côté pathétique tant prisé au Moyen Âge. Bravo.

Cette forme ancienne est tout à fait appropriée et bienvenue !

Un rondeau de lave et d’angoisse, où le volcan devient un cœur enflammé… ou une bouche baveuse qui ne sait que recracher sa douleur.

Une forme ancienne et éruptive qui s’inscrit bien dans l’actualité du Printemps des Poètes.

@Rigault

 

Un rondeau de first quality street... et hop !