Pourquoi ta voix vibrait tant

Dans ma chair

Epuisant l’ombre corsetée

De mer

Le couchant à fleur de larmes

D’éther

Dans la fracture du sel

Sur les pierres

 

Mon souffle retint le rêve

Si peu

Tu redessinais le temps

Dans mes yeux

A chaque vague submergeant

Mon sang

L’or dansait dans la nuit

A contretemps

 

Les touches livides naissaient

Encor

Jouaient un air si léger

Dans l’aurore

Les intervalles vécurent

Moururent

A l’ombre des voilures

Sans coutures

 

Dans l'absence d'ourlet

Chantaient les accents

 

Modifié 12 mars12 mars par Sophie

Un poème qui respire, vibre et se brise comme une vague.

Un doux poème qui murmure, qui s'émeut et qui nous touche par sa mélancolie !

Un ton qui emporte dans l’espace où chantent les accents poétiques.

Il y a 7 heures, Florian a écrit :

Un poème qui respire, vibre et se brise comme une vague.

Je ne puis qu'aimer cette métaphore, @Florian

Il y a 6 heures, Alba a écrit :

Un doux poème qui murmure, qui s'émeut et qui nous touche par sa mélancolie !

De très jolis mots, @Alba

Il y a 5 heures, Jeep a écrit :

Un ton qui emporte dans l’espace où chantent les accents poétiques.

Que c'est beau, @Jeep.

 

Merci infiniment @Florian, @Alba, @Jeep pour vos mots.

Bel alliage d'un rythme original et d'idées qui ne le sont pas moins.

Une marine intérieure qui semble suivre la cadence des flux et qui nous comble d'images précieuses, mystérieuses et suggestives.

Il y a 2 heures, Ferrandeix a écrit :

Bel alliage d'un rythme original et d'idées qui ne le sont pas moins.

Un bel encouragement, @Ferrandeix( je n'ose pas toujours...)

Il y a 1 heure, Thy Jeanin a écrit :

Une marine intérieure qui semble suivre la cadence des flux et qui nous comble d'images précieuses, mystérieuses et suggestives.

Une marine intérieure, j'aime beaucoup @Thy Jeanin  Ces éléments sont si présents et si intimement liés.

Je retiendrai assurément cette métaphore.

 

Merci infiniment @Ferrandeix, @Thy Jeanin pour vos retours.

 

La mer est insondable mais votre poésie, chère @Sophie, chevauche la crête des vagues avec bonheur…

La vague est toujours là... c'est vrai et ce depuis toujours. 🙂 Merci infiniment cher @Tarentaise.

Le 12/03/2025 à 10:04, Sophie a écrit :

Mon souffle retint le rêve

Si peu

Tu redessinais le temps

Dans mes yeux

J'aime beaucoup ces 4 vers, en particulier...

Merci beaucoup @Jean-Paul pour ce retour.

@Sophie, une femme qui... une femme que... et hop !

Merci pour cette femme qui... cette femme que... @Marc Hiverd'un homme qui... un homme que... fait hop.  🙂