Sur l’océan du temps fluctuant sous le ciel,

Qui reflète l’azur en autre évanescence, 

Par le déchirement brutal en conscience,

Tout se produit encore en terme essentiel.

 

Le voile est transparent et dévoile sa chair

Féminine hors de l’onde et dans l’écume pure,

Sirène inaccessible en sa noble parure,

Elle est comme une fleur dans les jardins de mer.

 

Puis elle se transforme en vapeur insensible,

Son front est scintillant et brille d’un éclat 

Aveuglant et limpide au changement d’état

 

Et je la vois dressée, oh ! chaste tellement 

Qu’on peut la deviner au détail peu visible 

De l’ombre de son sein, tel un linéament.

Sirène ou déesse, voici la beauté pure surgissant de l'écume !

 

Une belle vision troublante dans ce poème des métamorphoses !

 

il y a 47 minutes, Jeep a écrit :

 

Sur l’océan du temps fluctuant sous le ciel,

Qui reflète l’azur en autre évanescence, 

Par le déchirement brutal en conscience,

Tout se produit encore en terme essentiel.

 

Le voile est transparent et dévoile sa chair

Féminine hors de l’onde et dans l’écume pure,

Sirène inaccessible en sa noble parure,

Elle est comme une fleur dans les jardins de mer.

 

Puis elle se transforme en vapeur insensible,

Son front est scintillant et brille d’un éclat 

Aveuglant et limpide au changement d’état

 

Et je la vois dressée, oh ! chaste tellement 

Qu’on peut la deviner au détail peu visible 

De l’ombre de son sein, tel un linéament.

Sublime sonnet. Merci à vous pour ce partage !

J'ai cru voir Vénus sortant des eaux.

Bravo.

Je ne sais pas si vous avez souvent ce genre de vision, cher @Jeep, je l'espère en tous cas ! C'est la muse des océans, celle qui guide la main vers l'ombre de son sein de bien beaux vers ! 😉 

Voila notre @Jeep qui se prend pour Ulysse 😊

cette apparition n'en donne pas moins naissance à un impeccable sonnet.

Superbe image que cette « fleur dans les jardins de mer ». J'aimerais avoir ce genre de vision !

Cette fois, je trouve que c'est moins bien que d'habitude: vers trop guindés à mon goût et artificiels. Je n'ai pas rencontré la sirène par imagination. À mon avis, c'est tout à revoir.

Acceptez-vous des invités dans vos songes ? 😉 

Que j'ai aimé ce sonnet, @Jeep! 

Cette sirène paraît si inaccessible et si belle en vos vers. Tant de luisances et de transparences...

 

Il y a 18 heures, Ferrandeix a écrit :

vers trop guindés à mon goût et artificiels

Merci @Ferrandeix !

J’apprécie votre ressenti qui me permet de voir ma              « production » d’un autre œil.

Modifié 4 mars4 mars par Jeep

De la mer, vous chassez tous les trésors @Jeep !

@Jeep, le toujours jeune homme et la mer... et hop !

Vision fragile et pourtant superbe d'une naissance botticellienne.

L'océan c'est comme l'amour une attirance perpétuelle.

Le 03/03/2025 à 12:28, Jeep a écrit :

Le voile est transparent et dévoile sa chair

Féminine hors de l’onde et dans l’écume pure,

Sirène inaccessible en sa noble parure,

Elle est comme une fleur dans les jardins de mer.

Cette strophe est musique des vagues en mouvement. J'apprécie le lien lexical "voile" et "dévoile" comme écharpe d'écume mise puis ôtée en permanence sur le rocher qui affleure.