Sur l'onde où frissonne l'aurore

Dansent des copeaux de soleil

Et la nuit qui n'a plus sommeil

Au loin doucement s'évapore

 

Emportant mes rêves défunts

Au fil impassible de l'eau

Alentour bruissent des roseaux

Qu'un vent léger berce sans fin

 

Soudain le jour qui se sent las

A mourir bientôt se résigne

Et sur l'onde où nageaient les cygnes

La lune effeuille ses éclats.

Un ravissant poème qui propose ses merveilles avec beaucoup d'émotion et de douceur !

Incroyable qu'il apparaisse sans cesse des cygnes dans votre poésie, @Illiz ! 😉 A chaque fois, je suis transportée, moi qui n'en vois plus depuis longtemps ... 💫

Contemplation et mélancolie (« Emportant mes rêves défunts ») sont au rendez-vous de ces trois quatrains ineffables qui personnalisent un jour au fil de l’onde.

Modifié 14 février14 févr. par Jeep

Un poème langoureux dont l’harmonie pousse à la rêverie. 

C'est beau !

Il y a 9 heures, Joailes a écrit :

Incroyable qu'il apparaisse sans cesse des cygnes dans votre poésie, @Illiz ! 😉 A chaque fois, je suis transportée, moi qui n'en vois plus depuis longtemps ... 💫

Demande à @Sophie elle est fan et en voit partout 😁

J'ai eu l'impression en lisant ce poème de faire une sieste dans une barque. Une sieste rassérénant, qui fait un bien fou.

J'aime tant voir des cygnes dans vos poèmes @Illiz 

Ils insufflent un supplément d'âme ... Des créatures fascinantes. Un brin de magie.

Des images si délicates, si belles...

@Diane, il se pourrait qu'un jour j'en fasse graver un sur ma peau. 🙂 

L’eau ne nous décevra jamais… et si les cygnes s’y reposent alors… Bravo @Illiz !

Il y a 12 heures, Joailes a écrit :

Incroyable qu'il apparaisse sans cesse des cygnes

Je vous fais signe:

Modifié 14 février14 févr. par Jeep

Une charmante esquisse vivante, en écho des états d'âme de l'observateur.

Il y a 14 heures, Illiz a écrit :

La lune effeuille ses éclats.

J'aime les éclats de cette chute finale.

Il y a 18 heures, Illiz a écrit :

Soudain le jour qui se sent las

A mourir bientôt se résigne

Et sur l'onde où nageaient les cygnes

La lune effeuille ses éclats.

Très beau texte, plein de délicatesse et ode à la nature
(petit bémol pour la rime défunts/fins qui pourrait être meilleure mais ce n'est pas très grave...)

Il y a 20 heures, Illiz a écrit :

Sur l'onde où frissonne l'aurore

Dansent des copeaux de soleil

Et la nuit qui n'a plus sommeil

Au loin doucement s'évapore

 

Emportant mes rêves défunts

Au fil impassible de l'eau

Alentour bruissent des roseaux

Qu'un vent léger berce sans fin

 

Soudain le jour qui se sent las

A mourir bientôt se résigne

Et sur l'onde où nageaient les cygnes

La lune effeuille ses éclats.

Quelle douceur et légèreté telle que je me suis sentie plume  à suivre le fil «  de l’onde » de votre poème Illiz, merci pour cet agréable transport aérien 😉

Merci cher @Jeep, qu'est-ce qu'il est beau ! 😉 

D'aube en crépuscule, une miniature hallucinatoire tant l'image est forte.

Du côté de chez moi les cygnes sont nombreux. Un poème qui aiment les astres du jour et de la nuit.

@Illiz dont on ne se lasse pas de lire les vers... top !