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Posté(e)
comment_188150

Le mystérieux grand et puissant dragon vert,
Vit loin dans un caveau débordant de trésor,
Il veille sur l'antre de ses deux yeux sévères,
Impérieux trônant sur l'étendu tas d'or.

De tous les rois vaincus, le dragon fanfaronne,
Les sceptres cure-dents des restes de boyaux,
Sur ces cornes s’en vont s'empiler les couronnes,
Sur son cuir d'écailles des ornements royaux.


Il est le Beau parmi les joyaux colorés,
les sabres rutilants, les instruments d'ivoires,
Les mirements d'encens et les reflets moirés,
Tous louent sa majesté à la cour des miroirs.

Des livres en fouillis, et des recueils de lettres
Viennent avec l'âge. Ignorant mais béni
Il aime griffonner des chefs-d'œuvre de maître,
Barbouillage sage, gribouillis de génie.

Coupant la féérie, le Chevalier s'avance,
le dragon le redoute et le maudit à mort,
Il va hurler du feu, mais le preux le devance,
Et occis d'un seul coup le peureux matamore.

Le lézard en sursaut s'éveille médisant,
Il rampe à l’eau croupie, en lape puis s’admire,
À travers un dragon chétif et méprisant,
Il referme les yeux pour tôt se rendormir.

Modifié par Ozymandias

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comment_188225

Un poème qui réveille l'imaginaire avec ce dragon vert qui intrigue assurément !

Belle évocation d'une créature innée qui suscite l'intérêt.

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comment_188245

Un poème riche en descriptions fantastiques qui m’a fait penser au décor et à l’enseigne d’un restaurant chinois.

Posté(e)
  • Administrateur
comment_188290

Des vers évocateurs qui rendent grâce à cette figure de nos légendes.

Cela me remémore certaines sessions de jeu de rôle si ce n'est que le dragon n'était pas vert mais dorée 🙂 

 

Posté(e)
comment_188323

Petit lézard tombe de son haut. Une atmosphère médiévale où s'immisce l'humour.