Les étincellements

 

Le givre brille encor sur le toit des maisons,
Tout poudré de bonheur, il égaye la brume,
Et chante cette aurore en délicat costume,
Fredonnant en silence au-dessus des saisons.

 

Dans sa parure blanche aux douces floraisons,
Il enivre le temps par ses bouquets d'écume,
C'est un lilas d'hiver aux grappes sans volume,
Le fruit de la beauté gravé sur ses blasons.

 

La ville est devenue un palais de merveille
Où le jour irradie en clarté sans pareille,
Mille joyaux luisants sont sertis dans ses murs.

 

La terre n'est plus sombre et la route flamboie
En rubans gracieux aux déroulés très purs,
Océan sans retour dont l'éclat nous foudroie.

 

Quand l'hiver étincelle - à quoi la plume sait l'aider, au point qu'on s'en émerveille.

Un étincellement immaculé comme la neige.

Je ne puis qu'aimer ces étincèlements, @Alba. Tu sais tant saisir la beauté. 

Tout est dans le regard et ta plume transmet l'émerveillement. C'est si important...

Un sonnet d’hiver étincelant et régulier.

Superbe hommage à un hiver lumineux !!

Il y a 12 heures, Alba a écrit :

Tout poudré de bonheur, il égaye la brume,
Et chante cette aurore en délicat costume,

 

 

Un bel hommage à la saison qui accouche du printemps !

C'est vrai qu'il y a, quoiqu'on en dise, une lumière particulière en hiver ... J'aime la comparaison avec l'océan. 

Merci d'avoir commenté aussi chaleureusement ce sonnet qui chante le givre en dépit de son mal de gorge ! 😉

 

Ah ! L'hiver, le paradis des pharmaciens ! 😉

@Alba

 

Il y a 17 heures, Alba a écrit :

C'est un lilas d'hiver aux grappes sans volume,

L'hiver, une promesse de printemps ! Et hop !

Il y a 23 heures, Alba a écrit :

Les étincellements

 

Le givre brille encor sur le toit des maisons,
Tout poudré de bonheur, il égaye la brume,
Et chante cette aurore en délicat costume,
Fredonnant en silence au-dessus des saisons.

 

Dans sa parure blanche aux douces floraisons,
Il enivre le temps par ses bouquets d'écume,
C'est un lilas d'hiver aux grappes sans volume,
Le fruit de la beauté gravé sur ses blasons.

 

La ville est devenue un palais de merveille
Où le jour irradie en clarté sans pareille,
Mille joyaux luisants sont sertis dans ses murs.

 

La terre n'est plus sombre et la route flamboie
En rubans gracieux aux déroulés très purs,
Océan sans retour dont l'éclat nous foudroie.

 

Se sont mes yeux qui s’émerveillent à la lecture de ce poème inspiré de l’hiver étincelant 😉 merci Alba 🙌

Une jolie mise en valeur des strass et paillettes de l'hiver.

Merci à vous pour vos jolis commentaires !

 

L'hiver est sans doute la saison la plus contrastée, en dépit des apparences...

 

Enfin un bel hiver comme on les aime, et surtout sous votre belle plume!

Merci infiniment, Jean Luc, pour ces jolis mots qui réchauffent le coeur en cette journée glacée !