De passage

 

                    ils n’en sont pas encore revenus

                    stupides lampions de miséricorde – le vent s’est tu

                    on n’entend plus le bruit des pas

                    là-bas le grand miroir éteint – alouettes rendues à leur liberté

                    dans le nez du ciel, quelque crotte vermeille pendouille encore  – souvenir des lubricités

                    le soir est vaste et profond comme un lit, un tombeau  –  le désespoir, de préférence absolu

                    justement, un rai de traître en bas rougit la gueule de reïtre du ciel qui s’en va, perles et lilas à venir – myosotis glacés, mémoire fanée

                    crépuscule lustral, ainsi est-ce – et merdre

                    tiens falot, est-ce pas là-haut la lune qui rit à nouveau – injurieux mirage – sanglot

                    Goupil au grelot

                    il y a du chinois là-dessous

Chaque poème de Thy Jeanin est un coffret à bijoux !

 

Chacun y trouve son bonheur tant la plume est inventive !

Crotte et merdre, que voilà de belles perles de poésie !

Comme c'est plutôt hermétique, je ne m'étonne point qu'il y ait du chinois là-dessous. 

Toi et @Eathanor devriez écrire un duo…ça serait très réconfortant pour entamer

l année 😁