Les échos du silence

 

Costume de satin, musique de velours, 
Le piano murmure en note cascadante ;
Rivale du matin, sa musique amarante
Charme la biche au bois qui songe à ses amours.

 

Issu de nulle part, un concert à rebours
S'installe dans le noir, mélodie ondoyante,
La gamme ribambelle en rivière étonnante,
Tout vibre dans l'instant, au pays des toujours.

 

L'automne musicien fait parler l'aubépine
Et rêver le nuage en rime capucine,
Récital ignoré du souffle voyageur.

 

L'aube grave son air sur la paroi fugace
Des souvenirs lointains au vibrato mineur,
Le sourire du jour est un masque de glace.

 

 

Alba

@Alba

 

Les échos du silence ne sont-ils pas le miroir de l'âme ? Et hop !

Merci Marc !

 

Un peu de musique en accompagnement, une oeuvre instrumentale mise au point avec l'outil d'I.A. SUNO :

 

 

 

 

 

Modifié 29 novembre 202429 nov. par Alba

Joli ! De la belle ouvrage ! 

Nous reconnaissons bien votre plume et votre univers dans ces vers.

Par contre, la musique d'accompagnement semble ne pas s'être attachée à votre commentaire.

Merci à tous !

 

Bonjour Étheanor, merci pour votre lecture.

 

En effet, j'ai des problèmes avec les liens de mes fichiers, tant vidéos qu'audios.

Bon, je réessaie...

 

En plus, j'adore cet air :

"Costume de satin, musique de velours, 
Le piano murmure en note cascadante".

 

Édit. : dois-je préciser, @Jeep, que j'ai écrit le poème avant d'avoir mis au point la musique d'accompagnement et non l'inverse ?

 

C'est toujours ce que je fais, même avec mes créations graphiques : me concernant, l'oeuvre d'art suit toujours l'émotion traduite en mots, elle ne la précède pas.

 

 

Modifié 29 novembre 202429 nov. par Alba

La musique inspire les vers qui la reflètent harmonieusement au-delà de la littéralité.

Il y a 6 heures, Alba a écrit :

Les échos du silence

 

Costume de satin, musique de velours, 
Le piano murmure en note cascadante ;
Rivale du matin, sa musique amarante
Charme la biche au bois qui songe à ses amours.

 

Issu de nulle part, un concert à rebours
S'installe dans le noir, mélodie ondoyante,
La gamme ribambelle en rivière étonnante,
Tout vibre dans l'instant, au pays des toujours.

 

L'automne musicien fait parler l'aubépine
Et rêver le nuage en rime capucine,
Récital ignoré du souffle voyageur.

 

L'aube grave son air sur la paroi fugace
Des souvenirs lointains au vibrato mineur,
Le sourire du jour est un masque de glace.

 

 

Alba

Des échos qui savent se faire entendre 😉 sur un joli sonnet et des mots aux images bien trouvées 😃

Ainsi fais-tu danser l'aube, en couleur, en musique et en mots. Splendide! Le titre est fascinant - comme l'est l'aube.

Sur le thème de l'automne hyper galvaudé, ce poème trouve néanmoins son originalité sous le signe de la musique.

Il n’est pas né, le poète qui épuisera les mystères de l’automne, mais vous lui rendez ici un bel hommage @Alba !

Merci d'avvoir apprécié ce sonnet Peletier au style classique !

 

L'automne s'éloigne et avec lui, les enchantements...

J'ai un coup de coeur pour ce poème, @Alba. Il est à la fois beau et troublant. 

Le dernier tercet a une telle densité.

Le 29/11/2024 à 08:41, Alba a écrit :

L'automne musicien fait parler l'aubépine
Et rêver le nuage en rime capucine,
Récital ignoré du souffle voyageur.

J’ai beaucoup aimé ce tercet 

d’un joli sonnet au titre oxymorien !

Lorsque le vent dans les feuilles, les insectes et les lombrics sous les feuilles, les fines gouttelettes qui se retiennent avant de rejoindre le sol, une mélodie automnale prend naissance à chaque instant. Votre poème en écrit quelques notes.

Merci à tous !

 

Eobb a tout dit !

Le 29/11/2024 à 08:41, Alba a écrit :

La gamme ribambelle en rivière étonnante,
Tout vibre dans l'instant, au pays des toujours.

Un joli tableau qui suit les méandres de la rivière, tant par la ponctuation que par les images gracieuses. 🌟