Clairs matins

I. Aube

Clarté de l’aube

Lumière de l’aube

Luminosité e l’aube

Brillance de l’aube

Éclatement

Jaillissement du soleil

Jour

II. Aurore

La pluie s’écoule par les rues

Le vent pousse les détritus

D’une ville endormie

Fin de nuit

La tempête avive le souvenir

D’heures passées sans dormir.

Trop loin de la mer pour entendre les flots

Il ne reste qu’une page où s’inscrivent les mots

Queffelec y raconte le naufrage aux abysses

De la fastueuse cité d’Ys

La nuit s’achève sur plus d’une insomnie

Le jour se lève pour de longues heures d’eenui ;

Le ruisseau de la pluie sillonne les pavés

Le roulement du vent ramène la clarté.

Belle évocation sensible et puissante d'un nouveau matin !

En Bretagne au bord de la mer le temps est volontiers changeant et le mauvais temps peut très bien succéder à un matin lumineux. C’est ce qui fait son charme et je comprends que l’on en ait la nostalgie.

@Julien Ertveld

 

Vive le Cotentin ! ET hop !

Si l'aube est pur jaillissement, l'aurore révèle la sournoiserie de la nuit.

Si vous évoquez la fastueuse cité d’Ys, je ne peux que me noyer de plaisir.

Vous m’avez rappelé la chanson de Jacques Dutronc : Il est cinq heures, Paris s’éveille…