Posté(e) 13 juillet 2024 Des troupeaux sont en fuite en mes nuits sans visage Et mon esprit se noie aux limites du temps, Quand rien ne compte plus que l’ombre du nuage Sur l’îlot incertain de l’intime océan. J’avais passé des jours à créer le tissage De mots qui s’envolaient au caprice du vent, Pour garder en mémoire au sein du paysage Le royaume oublié de mes rêves d’enfant; Mais tu sauras bientôt que l’âge me contemple, Que je mesure ici le lointain de ton temple Dans lequel j’ai trouvé un secours inouï. Pourtant je veux t’aimer avec cette espérance De pouvoir retourner au jardin d’innocence Où je cueillais la fleur qui m’enchante aujourd’hui. 1 1
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