
Sylvie Baille a fait le choix d’une poésie impressionniste qui prolonge des moments de contemplation. Elle pose un regard sur les choses simples, et restitue des instants où le naturel et l’émotion bruissent de sens. Le ton volontairement sobre, la forme brève, le langage du quotidien participent à ce que chaque poème reste une poésie brute comme les pierres que l’on voit sur le bord du chemin. Combien de fois ai-je buté sur l’une d’elles pendant mes promenades en solitaire ? Chacune a fait naître une réflexion, un questionnement sur le monde.
Par sa présence dès le premier poème, le paon, qui fait référence au Troisième OEil, celui qui détruit l’illusion et apporte une compréhension de la vérité universelle, nous rappelle qu’il nous faut ouvrir nos yeux spirituels et regarder honnêtement.
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