Partager Posté(e) 2 août 2020 Je suis arrivée au bord de mes rêves et m'y suis penchée pour boire l'eau des sources fraîches et espiègles où le genêt fleurit dans ma mémoire Les bastides halètent sous les cymbales cuivrées où les pins répandent leur sève ma peau garde toutes les brûlures du soleil et les blessures d'anciens glaives Je ne quitterai plus ma terre où les oliviers ont trois mille ans mes yeux brûlés ont changé de couleur aux fils rouges des bignones à quoi bon aller voir si les roses sont plus belles ailleurs, mignonne sur le bord de mes rêves j'ai pleuré puis me suis assise à l'ombre d'un saule au milieu de nulle part, j'ai seulement cherché ta main pour l'ultime caresse un soir triste de toutes les absences où les nuages consentent la tendresse une flûte à ta bouche berce les silences sur les lavandes bleues où chantent les abeilles j'entends le xylophone sur le ruisseau vivant où s'attardent des mélopées d'amours qui s'éveillent … (J.E. Août 2020) 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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