Partager Posté(e) 2 août 2020 (modifié) Le refuge - Lydie Allaire La poésie tantôt me déploie tantôt me rétracte comme une respiration Elle m'extrait de la dormance Ce n'est pas moi qui observe l'arbre c'est lui qui me regarde, attentif à ce trop vivant en moi, cette petite fille assise dans mon oeil qui sait comment trouver de quoi laver l'inquiétude qui pelote le sang en caillots égarés La poésie me poudroie aussitôt qu'elle m'impacte en jetant tous ses feux sur mes bruits intérieurs Elle réveille d'autres eaux que larmes et sueurs, se nourrit goulûment aux impasses de ma vie afin d'en retrancher le trop plein d'amertumes La poésie m'affermit ou m'allège et dompte mes turbulences J'ai le souffle attelé à ses moindres tendresses Modifié 2 août 2020 par Lina 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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