Partager Posté(e) 31 juillet 2020 (modifié) J’écris la montagne altière dressée dans une clameur bleue J’écris la véhémence du vent et les milliers d’ailes glorieuses qui se trempent au grand ciel J’écris les rumeurs des mers leurs sombres chants qui grondent comme des machines de guerre J’écris le mutisme des confins stellaires devant l’irrévérence des espèces voraces Les jours d’abîme où la terre est meurtrie et l’inquiétant silence des tragédies latentes J’écris les cœurs méditatifs et les corvées de larmes Cette urgence de vivre dans l’absolu présent J’écris pour dire l’inouï en passeuse pudique jouant à chaque mot mon âme balbutiante dans cet inexprimable instant de communion Tant de choses restent en bouche où s’écoule la lente respiration de tout ce qui sera tu Modifié 1 août 2020 par Lina 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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