Partager Posté(e) 9 septembre 2018 En ce jardin la voix ne tarit pas j'ai vu le granit épouser le ciella pierre cette table de fortune vivre dans tes yeuxles sièges recouverts de mousse d'une autre saison embrasser la terre et mes genoux plier Je n'ai rien inventé de l'étincelletout le long de la colonne vertébrale que l'amour emprisonnefenêtres brûlantes aux volets ouvertsau fond du jardin tintements d'heuresc'est un sanctuaire cette maisonsous l'ardoise du toit il serre le nœudde nos quatre mains à peine visiblescelles que les jours espèrentsans révolte et s'évaporent Tous ces petits personnages s'emballent dans la têtetel un bulldozer traverse le fil rouge oubliant la peuren même temps les bras mesurent la hauteur des mursla distance parcourue au silence discreton veut grandir les lieuxpasse l'air entre les lèvres puis une langue fluide si douce et si réelle porte l'avenir 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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