Administrateur Partager Posté(e) 19 juillet 2018 Derrière le verre soufflé de mes solitudes, Le terreau de l'humus des souvenirs s'accumule. Dans l'étrange bois mort d'une enfance enfuie, Le craquement des chimères résonne sous mes pas. Sur la ligne trouble du délitement des plaines, Des saisons venteuses s'accrochent aux herbes. Sous les nuages piquetés d'hésitations nocturnes, Un monde en monochrome déteint dans mes larmes. Il reste encore ce vallon nimbé d'une brume incertaine Parmi les collines érodées de mes fébriles amours. Des rires lunaires naissent au lichen de ma peine. Pour la dire, il faudrait ces lèvres désormais closes. Voir enfin au sommet du vieux phare oublié, l'océan et ses aubes au creux des vagues, Les sternes s'évaporant en jets d'albâtre, L'écume des cœurs noyés dans le goémon. Dans le lointain, un sanglot de cornemuse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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