Partager Posté(e) 18 juillet 2020 Tu cernes mes cernes, au concert de mes mots. Ne retiens plus le temps , il te retiendra. Tu es dépositaire de ma vie, ne la lègue pas, décompte avec elle un après-toi, un après-nous. Une idylle est aisée à traduire : un parterre, au sein duquel on naît sans s'accomplir, et opère un après-coup, l'amour. Elle est une allée pour deux issues : un dilemme. Je veux vivre à l'horizon, sans tournoyer d'inconstance, dans mon décor immersif. Ce qui s'entrechoque avec ce bord de moi est un appel extérieur, mon corps est un trop plein de ma propre personne. Je dois me déceler, tu es l'échappatoire. Nous nous projetons souvent en ce qui rassure, qui ne nous démesure pas. Pour écourter nos peines vécues, nous préférons la risée en demi-mesure à la pleine conscience de notre misère. J'ai fait ce chemin, j’attends de toi l'inverse : tue moi sans prévenir, alors que je t'aime. Égare mes convictions, avant la fin de mon monde. Ce jour d'abandon, tu l'oublieras, et seul , je porterai le message à l’Ailante. Image : La Chute d'Icare - Carlo Saraceni (1606-1607) Musique libre de droit Non Dits 1 - Ailante.mp4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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