Partager Posté(e) 6 juillet 2020 Essence d’étéChemin buissonnier Empreinte brûlée au pied des cathédrales Quelque chose pleure sous la pierre Il suffirait d’y poser la main Pour qu’elle se mette à sangloter Un fleuve roux court sous la peau Profond et dense, de cuivre et d’or liquide Il charrie dans son lit d’étranges chrysalides Des morceaux d’amanite, d’écorces ruisselantes Son chant est feu de brousse Son pas est Toucouleur Ses racines s’étendent à la croisée des jours Quand l’aurore palpite, rougeoie sous nos prunelles Avant de s’élancer vers d’autres alentours 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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