Partager Posté(e) 1 juillet 2020 A la saison morte aux senteurs d'immortelles tu avais condamné la porte et grignoté mes ailes une tasse à thé ébréchée sur le bord de l'évier au temps des brasiers des toiles d'araignées en baldaquins irisés des tableaux alignés sur les murs effrités l'empreinte rouge de ta bouche ton corps en creux sur la couche une ombre derrière le rideau de douche le cadavre d'une mouche Dans l'armoire tous ces poèmes noircis enrubannés de vent ton parfum entêtant à travers le miroir les oiseaux sont venus boire tes mensonges et picorer mes songes Il ne reste rien qu'un vieil escalier où les fantômes fatigués n'ont fait que des cendres et monter aux cerisiers et cette odeur de brûlé ... Une mouche s'est envolée delà le rouge des ancolies, des achillées les âmes noires ont déserté (J.E. Juillet 2020) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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