Partager Posté(e) 26 juin 2020 Promener sa douleur sur des espoirs fragiles s'effondrer en pleurs dans des encres indélébiles sur un cahier blanc Et, soudain, entre les lignes, le vol d'un goéland, le chant d'un cygne Soulever sa plume si légère et écrire un poème expatrié, en bandoulière dans un cristal de Bohême Et la douleur vous quitte doucement, se love dans les mots que se passe-t-il ensuite ? S'éclipsent les corbeaux il faut que le poème s'envole entre chien et loup ou à l'aube quand les paroles ouvrent leurs verrous la douleur rentre de promenade sur des rêves de sable noyée dans le chant des cascades elle est incroyable elle se transforme en jouissance Accroche ton poème à la patte d'un oiseau en partance qui emportera tes stigmates tu es sous les palmes tendres d'un jeune dattier au loin, tu regardes les cendres de tes amours embrasées et tu promènes ton plaisir de ces douleurs cicatrices en écrivant tes souvenirs mêlés de feux d'artifices Quelqu'un lit tes poèmes il comprend tes douleurs qu'il a écrit aussi lui-même, autrement. Il dépose un cœur. (J.E. Juin 2020) 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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