Partager Posté(e) 22 juin 2020 Un calice de rose inondé d’aube blonde Frémit tout doucement devant les cierges d’or, Une île aux colombes t’enlace à bras-le-corps Te noyant sous les flots de ta robette oblongue. Est-ce un rêve nacré ? Le clapotis des psaumes ? Des sens en mignonnette à l’abri des orages ? Toute la lumière, le silence, t’engagent Vers les anges rieurs apparus sur le dôme. C’est une autre naissance au matin des merveilles, Un chant ovationné dans la fraîcheur des sources Où l’étoile truitelle a frayé dans sa course Sous son vivier d’amour, ton prénom qui sommeille. Ce ruisseau à tes pieds, clameur de l’oasis, C’est le fourmillement de toute la nature, Un conducteur secret qui libère et rassure A chaque feuillaison quand la mort nous envie. Courtisane bénie en accroche-rayons, Ton entrée dans les eaux, les paupières fermées, Deux pétales dormant sur la berge sacrée, C’est un nénuphar blanc au Jourdain sabayon. Et parmi les ondées, la buée de ton âme, Et jusqu’à ton sourire en digue de framboises, Volètent nos baisers délaissant nos cervoises Pour presser de ce jour le parfum qui t’acclame, Tes yeux ouvrant la brèche à des cieux qui s’enflamment ! 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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