Partager Posté(e) 20 juin 2020 Cette nuit, le temps imprécis traîne ses heures au pied du lit, Il tranche au métronome mes agonies dynamiques Les Parques menacent mon fil, le monde s’en fout Des tempêtes synaptiques projettent par saccades mille images seconde Plongée dans ce carnage pictural, il m'arrive d'oublier de respirer Amers du vide larguez vos pensées les plus sensées, le ciel tangue un peu Filez-moi au rouet, reliez-moi au plancher J’angoisse des nuages filants, ils me font passer le cœur par-dessus bord Je me noie dans l’inspire, le diaphragme au près serré La houle envahit la ligne bleue du fond, alertez l’horizon, il gîte un peu Tatouez-moi une ancre, cartographiez-moi l'inconstance Ma folie a débarqué un matin, elle n’avait pas de plan Qui peut dire ce qu’elle a en tête cette folie Épine de verre rognant la chair, elle s’est glissée sous ma paupière, Là quand j’implose, là quand je vacille, là quand je tremble Atroce à faire pâlir l’obscure, il parait que l’on s’y habitue 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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