Partager Posté(e) 20 juin 2020 (modifié) L'amour manque à Mourmansk depuis que tu partis Dans les bras grands ouverts d'un chevalier teuton Qui vint de Novgorod t'emporter loin d'ici Et moi de te chercher sur mes petits petons. Je t'avais tout donné quand à Novossibirsk Nous nous sommes émus chez toi en Sibérie, Tu avais la peau fine et, plus tard à Simbirsk, Tsarine je te fis de toutes les Russies. Si l'amour est aveugle, au moins qu'il soit poli Pour le pauvre cocu traînant son amertume, Sans une perspective autre que la Nevski. Tu t'attristes, Moscou, du rouge sous la neige, La chapka sur la tête, arpentant le bitume Qui cache l'âme morte où je me désagrège. Modifié 20 juin 2020 par Marc Hiver 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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