Partager Posté(e) 17 juin 2020 (modifié) Vêtus de nos seuls cheveux et parés d’azur, Etreints au serein dans la lumière ferlante, Arrimés corps à cœur à croquer le soleil, Nous allons mûrs tous deux sur la route radieuse. Au matin nés de pluie par les embruns chancis, Fouettés de flots orageux nous avions chaviré, Epaves flottantes au gré de Parques vaines ; Méduse musait en étoile funeste : Radeaux d’aventure au détroit des détresses ! Tu te rappelles l’espoir croupi, astérie Des hauts fonds… noyade fût notre havre retors Sans le ressort caché, redoux providentiel, De ce miracle : d’un sein nu que le vent hèle Ont jailli nos baisers, sous la voûte étincelles. Modifié 17 juin 2020 par Thy Jeanin 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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