Partager Posté(e) 16 juin 2020 J'aime le tendre auvent de tes bras de satin les rayons de lumière obliques de ton venin il ne faut pas que tu bouges sous ma gouache rouge tes lèvres de silence esquissent une moue de connivence et tout ce bleu que je parsème du bout de mon pinceau, de mes « je t'aime » ça ressemble à des veines où le sang charrie la peine le vert a séché au fond de tes yeux au couteau comme une plaie de désaveu Avec une goutte d'eau un nuage naît comme une cascade où tu peux pleurer Pardonne-moi de t'avoir ainsi figée dans le ciel mais c'est ainsi que je t'ai vue plus belle dans un rai de lumière tu coiffais tes tresses à tes rares instants de tendresse Pas maman, visage flou, pas consolation, juste une grande peinture dans mon salon Et parfois, un vieil air de piano qui remonte comme un sanglot quand il ne reste que du blanc, que du noir, dans les vieux tubes au fond des tiroirs ... (J.E. Juin 2020) 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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