Partager Posté(e) 6 septembre 2018 Aujourd’hui s’est maquillé d’hier Au souffle mélancolique et épuisé, Tout se ravive et l’aube n’est déjà plus Qu’un regard qui se ferme et se plaint. Les mots attardés se sont couchés sur le papier Comme de vagues empreintes qui désespèrent, Dans le bruit effrayant de la vie. D’où viens-tu pour me hanter quand je sombre, D’où viens-tu quand je marche à tes côtés Et que ma main au fardeau d’une plume Dessine en lettres mal formées d’obscurs songes. Tout se remplit de vide, de solitude, Et la lumière décline sur de vieux berceaux, Puis le bruit, le bruit qui cherche sa chute Quand dans mes silences j’essaie de réinventer. D’où viens-tu, quand le jour jette ses lueurs Sur mes yeux dont le regard s’éteint, Et que ta beauté si sombre me retient. Emergeras-tu encore aux défuntes promesses, Quand sur mon corps alangui, au seuil d’un néant, Soumis et résigné, le front rempli d’odeurs, Te supplierai de rester encore un peu, sans pudeur. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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