Partager Posté(e) 29 mai 2020 (modifié) Je prie. J’ai posé un premier mot Qui jamais sur la page ne s’écrira, Car l’enfant n’aime pas Que l’on parle en travers d’une porte Ouverte sur l’avenir qui lui fait peur. C’est là, la raison voilée d’une dimension Qui me dépasse, au contour de la volupté, Faisant tourner les pages de l’encyclopédie M’évitant de tomber dans le ghetto de l’idiotie. Un décolleté est une profondeur de pensée. Imaginer au fond de vous, l’image qu’offre La sensualité d’une jeune et tendre peau Où chute délicatement cette goutte d’ignorance. Elle nous offre l’indécence des rêves interdits Léguant les cendres d’une dimension inassouvie. Le baiser est alcool que l’on boit au cœur D’un orage isolé qui fabrique une littérature maudite. Je me pose sur une pierre de granite. Je regarde un temps l’horizon. Je rêve, je me perds et deviens fou. Un vitrail de cathédrale m’interpelle, Je prie par ivresse sans géographie. ROUSSELOT Modifié 29 mai 2020 par Rousselot 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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