Partager Posté(e) 28 mai 2020 Veilleuse rose d’émoi en brumes râpeuses châsse d’espérance chancie solitaire terminale au pré d’étoiles timide je suis né là fin de non-recevoir gènes de loup mutés en chien je lèche la main qui me tendra le bol fatal disparition des aurores bures d’ures de nature évanoui je suis ce bœuf en abattoir vanité de reliefs aux groins d’ogres trop fiers dont je suis vache à lait en somme et qui s’empoisonnent lentement comme Socrate raisonnant trop loin but sa ciguë je te laperai tue-chien mufle bas je te mâcherai tue-vache cœur de mélancolie couché dans un déliquescent alexandrin toute une vie ô ma colchicine ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.