Partager Posté(e) 27 mai 2020 Dans le contour des voix qu'on a sacrées Les hommes portent l'âge de pierre Sans excuse l'approche des ombres suce lentement leur ego Alors qu'au fond des caves l'escorte balaie l'eau Et que l'écume entraîne les angoisses Ou donne espoir aux purs Le sang tourne au soleil poussé d'étoiles éteintes Et chevauche le feu sur la peau des filles nues Jusqu'où pousseront tes ailes, pauvre Icare ? Quand pleurent les enfants qu'on désosse au couteau Tu soignes ta bedaine au Champagne glacé "Hélas !" Gémit le roi naguère assoiffé d'or Les mains agrippées aux dernières herbes qu'on arrache au sol mort "Connaissons-nous déjà Les ténèbres sans pétrole Qu'elles voudront recracher ?" Peuple des morts on a coupé ta peau Tu ne marches plus vers le précipice, tu y cours ! Tu enfles sous le dard qu'on apporte à ta bouche Ta foi coule avec l'eau morte des déchets Les animaux aussi réclament justice au pied des montagnes noires Quels juges Enfin Oseront instruire leur procès ? 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés