Administrateur Partager Posté(e) 27 mai 2020 Derrière les fines ramures de la nuit Je vois les liliales étoiles vagabondes D'abord s'effacer à la marge du jour Puis céder aux méandres givrés Le ciel exhale une ultime comète Dernière obole au mendiant sélène Les oriflammes astrales se dissipent Soufflées par le vol de libellules ambrées Les langues ivoirées restent sur le seuil Elles se recueillent à la moire des mots Des chuchotements fébriles tâtonnent Et le monde entier repose sur ta poitrine 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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