Connecté Partager Posté(e) 26 mai 2020 Dans l'effroi de la nuit aux faméliques heures Où frissonne le cœur des amants endormis Qui rêvent de bonheur alors que la folie D'une aube désastreuse avivera les peurs, La pestilence verte assassine les fleurs, Encore refermées et baignant de rosée, Insensible aux trésors d'un jardin dévasté Des âmes sans terre, car fourbues du labeur De la rime équivoque et de la rhétorique — Images du trop-plein des plumes sans pitié — Vers un ailleurs perdu avant que ne se pique Aux pensées mal aimées le trouble d'un moment Quand je croyais en nous, mais de mes vers les pieds M'éloignent au réveil, chronophagiquement. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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