Partager Posté(e) 22 mai 2020 (modifié) Si tu me jouais ton arpège de lune ma main crayonneuse te dessinerait encore une grève intérieure dans le sable échoué un lointain entre ciel et monde Je n'ai pas connu tes lèvres encore moins recueilli ton odeur Ma chair égarée est une plage nue vide de tes empreintes Tu m'aurais ébranlée comme un coup de grisou J'en serais ressortie, je le sais, ivre de nouvelles envies, toute autre, J'ai redouté, j'ai espéré j'ai tant frappé aux portes du néant dans une étrange déraison puis j'ai tu cette soif dont le galop torture j'ai fait don de l'hiver à ce puissant brasier je te sais néanmoins il faut vivre avec ça la bouche ourlée de marbre et rejoindre la prochaine aurore quelque-part entre ciel et monde Modifié 23 mai 2020 par Lina 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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