Partager Posté(e) 22 mai 2020 (modifié) Quand surviendra le jour d'abandonner mes jours, Quand surviendra le temps d'abandonner mon temps, Rien ni personne, dans mon proche alentour Ne pourra retenir mon esprit un instant. Quand surviendra l'heure de faire mes bagages, Quand mon corps m'invitera à quitter sa demeure, Voyageant, yeux mi-clos vers le grand rivage, Percevant de ma vie son ultime rumeur. Seule m'importera la pâleur du visage Qui se penchant sur moi, les larmes pleins les cils Me rappellera mon humaine image Et la splendeur pour moi sera facile. Quand surviendra le temps, où n'étant plus d'ici, En voyant par hasard quelques portraits de moi, Il vous arrivera, avec mélancolie D'évoquer un instant, bouleversé par l'émoi Les grands traits importants de ce que fut ma vie, Surtout que vos propos sur l'être regretté, Ne soient pas embellis par vous tous à l'envi. La mort ne peut jamais les âmes améliorer. Quand surviendra le jour scellant votre destin, Où vous devrez aussi, mes frères, mes amis Partir sur la barque vers le port incertain, Qu'elle vous conduise là où jadis elle m'a mis. Modifié 22 mai 2020 par Diane corr orth 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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