Partager Posté(e) 2 septembre 2018 (modifié) J’entends l’enfant courir au plafond de ma chambre, J’avais oublié, c’est le doux mois de septembre. Les écoliers jettent, dans l’air de la rue, Des bouffées de joie illuminées de vacances. Le ciel a modifié son apparence, Dans son bleu outremer, il a mis de l’écru. Les arbres brunissent au bord de ma fenêtre, Leurs feuilles dessèchent avant de disparaître. Au long des talus, résistent les fleurs champêtres Et les herbes sauvages atteignent le mètre. La débroussailleuse ronronne dans le loin Annonçant l’hécatombe aux pentes des fossés. Les passants paraissent tristes et harassés En voyant arriver l’automne après les foins. C’est le moment d’écrire la mélancolie, Toi, le poète, alangui au fond de ton lit. Modifié 3 septembre 2018 par Yguemart Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.