Partager Posté(e) 28 avril 2020 Le monde peut bien brûler, mon estomac s’est noué d’avoir senti mes yeux heurter ton visage. Tu rayonnes toujours autant et mes quelques poèmes ne m’ont rien apporté pour me sortir de là. Si tu savais comme j’ai usé de discipline, de travail, pour hisser les voiles à nouveau, pour lever des couleurs qui ne soient pas les tiennes. Et voici qu’une image, rien de plus, suffit à couler mon humeur. Je n’aurais jamais parié sur une telle faiblesse, quelle déception. Bien des fondations sont à refaire, mon bateau n’a jamais cessé de prendre l’eau. Qu’à cela ne tienne, ce soir je sombre. J’irai visiter, opportuniste, ce que j’avais enchainé au fond de la cale. Puisse ton souvenir un jour m'abandonner, que ma houle oublie ton non, que j’atteigne le prochain rivage. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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