Partager Posté(e) 22 avril 2020 (modifié) L’œil en accroche-cœur Le discours prédateur Des manières élégantes Quelques chinoiseries Versées comme un opium Aux effets sulfureux Sous la liqueur miellée Une grande intelligence Des caprices étranges D’inédites beautés Qui tout d’abord dérangent Puis vous laissent enflammée De venimeux baisers Que courrouce une broutille Et le désir moisit car le vice s’engendre Si l’amante est gentille A tous vœux consentante Il n’y a pas plus doux gracieux, attentionné Mais si la belle se fait Un tant soit peu rétive La souillure et l’injure S’invitent en épouvante, Pleuvent alors en salves Le feu, le fer, le fouet Et vous n’êtes plus rien Vous qui étiez son tout La merveille rêvée Et l’ange immérité La menace est jetée Pour vous assujettir On vous assène aussi Les bontés innombrables dont vous fûtes l’objet pour vous tenir captive débitrice à jamais Envolée l’éloquence Les mots sont crans d’arrêt La raison se disloque Par tant de cruauté Et le piège se referme De velours et d’acier Le zéphyr et la bise y soufflent en alternance détruire tout-à-fait priverait de jouissance Ainsi se crée la faille On vous vole votre vie Le monstre en sa folie Frustré de tant de choses Ne vous montrera plus Que son visage haineux Il dérobe la lumière Qu’il jalouse en votre âme Vampirise vos rêves en éteint chaque flamme Il faut par tous moyens Le fuir incessamment Incapable d’amour Son dessein est infâme L’issue sera le drame Car dans ce cœur vautour Il n’y aura de place Que pour l’ignominie source : pinterest - plurk.com - Modifié 22 avril 2020 par Lina Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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