Partager Posté(e) 1 septembre 2018 Une page se tourne au chevet de l’angoisse, J’ai rajouté des mots aux maux qui sont les miens, Dans la course du jour, où tout semble pareil, Rien ne bouge et pourtant je pressens d'amples feux. Le malheur a jadis raviné mon cœur creux, J’en garde souvenance ainsi qu’un vain sommeil, Quelque chose engourdit mon âme de ses liens, Sous ma peau désormais, qui vieillit et se froisse. Pourquoi tant de langueur en l’antique blessure, N’ai-je donc rien guérit à vivre sur ma crête, Incertain mais tranquille et jamais oublieux ? Je suis las de l’escarre en ce corps cancéreux, Qui porte la douleur que la camarde apprête Pour effacer ma vie devant la sépulture. mars 2013 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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