Partager Posté(e) 18 juillet 2018 La lumière immobile esquisse sur les eaux Un peu de cette paix que serait le silence Et la forêt, parée de toutes ces clartés, Respire par ma voix d’un verbe inconnaissable. Aux multiples levées des branches, improbable, Dans le foisonnement des mauves apartés, Il est un chœur, serein, dont la rime s’élance, Révélant un secret fait d’intimes réseaux. Et ce mystère offert trouve en nous résonance, Aux sentes parcourues par nos rêves distraits, Appareillés au monde et ouverts en son sein. Nos yeux ne savent rien de l’éternel dessein : Ils contemplent le front de nos désirs abstraits Et se fondent aux jours emplis d’une espérance. mai 2010 Ce poème a été composé en illustration à cette aquarelle de l'un de mes très chers amis, Albert Hartweg.Elle porte le même titre, elle en est la source d'inspiration. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés