Administrateur Partager Posté(e) 13 avril 2020 Dans la couveuse des lendemains étranglés, Tu es parti un matin mon ami, sans maux. Dire ces derniers souffles hachurés en hélices, Ceux où se greffa ton cœur en rosace. Des tristes lagunes mortifères asséchées Aux lisières profanes des mangroves solitaires, Nous fûmes ces inlassables chercheurs d'or, Ces pèlerins écumant la crête du monde. Bien que seul sous l'horloge de ton souvenir, Il est des rêves tatoués qui ne peuvent périr. La douce temporalité des frêles arbustes Ensemence les silences de ton absence. Même si mes yeux pleurent sur un ciel veiné d'azur, Que mes larmes suivent le sillon de notre amitié, Même si mes paupières bâillent sur ton dernier exil, Je suis désormais le gardien de la somme de nos vies. 10 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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