Partager Posté(e) 9 avril 2020 On s’assoit derrière la fenêtre ouverte on n'a jamais voulu les plantes vertes sur ces colonnes de marbre froid cadeaux de ceux qu'on ne voit pas sauf pour un repas annuel presque accidentel il y a tout autour tant de parfums exquis à la brise tiède d'un avril de maquis ils ramènent tous nos voyages quand on n'était pas très sages parfois, on se serre la main avec force nos cœurs sont de la même écorce nos yeux se croisent sur la même étoile une mariée évanescente sous son voile on ne parle plus depuis longtemps on a semé nos mots dans les champs à côté des sources bleues et des liserons mauves l'horizon s'approche de plus en plus et se sauve mais qu'a-t-on besoin d'autre chose ce geste que l'on ose, douloureux comme une rose suspendu aux grappes des glycines ramène le temps des crinolines et d'un été bien plus beau qu'un noël quand on s'est dit oui au fond d'une chapelle c'était pour la vie voilà, elle s'est enfuie. (J.E. Avril 2020) 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.