Partager Posté(e) 31 août 2018 Je t'appellerai encore Tes traits d’ange d’où s’inspirent Mes vertiges voilés, Vagues et doux soupirs, Tu viens m’inventer. Comme le jour qui succombe Ton regard est un clair de lune, Et même au fond de ma tombe Ta beauté fera encore chanter ma plume. J’y verrai ton ombre argentée Que dissimulerait à peine le soir, Jouer avec tes cheveux muets Sortis de ton miroir. Pourvu que l’on me couche Bien sur le dos, Que je puisse encore deviner ta bouche Dans mon sommeil, mon fardeau. Et avec mon beau costume Qu’effraie la noirceur des lieux, D’une érection posthume J’entendrai peut être tes soupirs fameux. Le voile infiniment blanc Que chahutent tes hanches, Se mêlera peut être au chant De la lune qui sur toi se penche. Je t’entendrai gémir Près des chrysanthèmes effarouchés, Quand tes frissons viendront finir Sur ma tombe, épouvantés. Et au petit matin quand la nuit Aura sué la rosée, Quand tu te seras enfuie Après avoir osé. Je t’appellerai encore dans le désastre Obscur, que mes nuits éclairent, Et je verrai ton corps, beau comme un astre, Revenir sur mon lit de misère. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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